Il y a deux ans, Blum a retrouvé les cinq responsables de la mort de son
mari, Mark, et les a froidement éliminés un à un pour assouvir sa
vengeance… Aujourd’hui, alors qu’elle a tout juste appris le décès d’une
soeur jumelle, Björk, dont elle ignorait l’existence, les restes de
l’une de ses cinq victimes viennent d’être exhumés. Bien vite, la police
va faire le lien. La personne ayant procédé à la mise en bière du corps
sera la première suspectée – à savoir Blum, qui dirige une entreprise
de pompes funèbres. Elle décide alors de prendre la fuite et trouve
refuge en pleine Forêt Noire, dans la famille de Björk. Mais, alors
qu’elle s’y croit en sécurité, le piège se referme sur elle. Hier
chasseuse, Blum est aujourd’hui la proie…
_____________________________________________________________
Avec Vengeances, Bernhard Aichner a misé énormément sur l’héroïne de son
roman : Blum ! Si je devais choisir un ou deux mots pour qualifier ce
personnage ? Le premier pourrait être atypique mais cela ne serait pas
assez précis. Alors pourquoi pas, amorale et sombre ? En voilà deux qui
correspondent parfaitement et lui collent même à la peau. J’ai adoré la
découvrir dans cette première aventure. Elle a su me séduire et me fasciner par
son côté sombre. C’est un personnage qui marque tant par sa conception de la
justice que par sa moralité. Comme vous vous en doutez, j’étais impatiente de
la retrouver dans La maison de l’assassin !
Alors suis-je à nouveau
charmée par cette seconde aventure ? Oui…Non… c’est compliqué !
Pourtant, je peux vous dire que j’ai bien aimé ce récit. Je lui reconnais son
côté addictif, un peu page-turner, car les pages ont défilées sans que je m’en
aperçoive réellement…
Avec un titre hyper-accrocheur
et un résumé tentateur, La maison de l’assassin
sonnait à mes oreilles de bien douces promesses de chasse intense et
angoissante. Car si hier Blum était la chasseresse, aujourd’hui elle est la
proie.
Le départ est accrocheur, très
prenant. On se retrouve vite happé par l’histoire avec la découverte de sa sœur
jumelle ainsi que les restes de l’une de ses cinq victimes qui viennent d’être
exhumés. Puis, finalement, tout cela s’essouffle. On stagne.
Pourtant, l’histoire est
vraiment sympathique à suivre, arrivant à nous donner quelques frissons
notamment avec la plastination humaine. Imaginez-vous des corps humains exposés…
Sans oublier cette forêt noire assombrissant un plus l’atmosphère… Mais, le rythme
lui ne suit pas au point que le roman souffre d’un manque d’action…
Bernhard Aichner nous livre
une histoire qui nous rappelle étrangement les polars scandinaves. Il nous met
en avant les failles, les faiblesses de son personnage principal Blum, un peu
au détriment de l’action qui n’est plus aussi omniprésente que dans Vengeances. On ressent vraiment que Blum est perdue, sa
peur est palpable. Cela est renforcé par une ambiance oppressante avec le
compte à rebours, sa traque suite à la découverte de l’une de ses victimes. Et,
cette forêt noire qui a tout l’air d’un refuge n’aide en rien à se sentir en
sécurité.
La maison de l’assassin est à l’image de sa couverture. A la fois
sombre mais sobre. Il avait tout pour être un thriller implacable. Quelques
scènes et détails frémissants laissent place à l’exploration de l’âme humaine,
dévoilant de ce fait les failles et les peurs d’une héroïne combative et
atypique.
_____________________________________________________________
La maison de l'assassin
Bernhard Aichner
l'Archipel
Je tiens à remercier la maison d'édition L'Archipel et Lp conseils pour l'envoi de ce livre
Je tiens à remercier la maison d'édition L'Archipel et Lp conseils pour l'envoi de ce livre
Il a lait d'être tout a fais mon genre dr livre je rajoute a ma wishliste
RépondreSupprimerRajoute aussi Vengeances si tu ne l'a pas lu, c'est le tome avant celui là ;)
SupprimerA voir éventuellement un de ces jours... Merci pour la découverte ;)
RépondreSupprimerDe rien ;) J'avoue que je suis un peu déçu mais ce roman fait un peu transition, le calme avant la tempête ^^
Supprimer