La Dernière Guerre et la folie des hommes ont failli anéantir
l'humanité. Pour éviter une nouvelle catastrophe, les survivants ont
établi une société basée sur la Synthèse. Le trait de caractère
principal de chaque individu est déterminé parmi neuf Types, et le
numéro du Type est tatoué sur son poignet droit. Ainsi, chacun est censé
vivre en paix selon sa personnalité profonde. Mais, les années passant,
une hiérarchie s'installe et empêche que des liens se nouent entre des
personnes de Types différents. Cachés dans des cités souterraines, des
jeunes gens entrent en résistance contre la Synthèse au nom de la
liberté d'être ce que l'on est et d'aimer qui l'on veut.
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Avec Stéréotypes, Gilles Abier nous livre son histoire face à la folie
des Hommes qui ont failli anéantir l’humanité. Et si on devait notre survie grâce
l’Ennéagramme, cette étude de la personnalité ? Il y a matière à
réflexion.
Si c’est toujours intéressant
de suivre les dérives d’une société qui sous prétexte de sauver l’humanité
devient une véritable dictature, Stéréotypes
ne déroge à aucunes règles, ne renouvelle malheureusement pas le genre. Finalement si j’ai trouvé ce récit addictif,
je suis aussi légèrement déçu. Si le
fond de cette histoire dystopique est intéressante et pousse à la réflexion. C’est
plutôt sur la forme que le bât blesse… Je pourrais même dire que,
malheureusement, le titre donne parfaitement le ton du roman…
Tout d’abord il y a cette
société intriguant, qui arrive à séduire malgré un côté dystopique très classique.
Les survivants ont établi une vie sur la Synthèse. C’est-à-dire que le trait de
caractère principal de chaque individu est déterminé par neuf types. A chaque
type, son instruction, ses domaines professionnels, ses loisirs de
prédilections. Ainsi chacun est censé vivre en paix selon sa personnalité profonde.
Si le cadre idyllique d’une
bonne dystopie fait son petit effet, l’univers réussit à nous captiver, nous
pousse à réfléchir, rendant le récit clairement addictif. Malgré un univers qui
semble riche et complexe, il manque clairement de profondeur. Tout au long du
récit, j’aurai aimé en découvrir plus sur le mode de fonctionnement de cette
société. J’ai eu l’impression que l’univers n’était pas assez exploité, il
était assez superficiel.
On doit peut être ce sentiment
au fait que l’action est profondément entremêlé avec l’alternance de point de vue.
Généralement, je n’ai rien contre ce
procédé car à bon escient, cela rythme toujours une histoire, nous permet aussi
de découvrir plus facilement le monde, les différentes strates qui le compose
et surtout ne laisse aucun temps mort.
Mais dans le cas de Stéréotypes, les
personnages apparaissent à un rythme effréné, de plus en plus nombreux, au
détriment de la profondeur de l’univers.
Dans un monde futuriste tel
que celui-ci, la force d’un roman ne pas seulement résider dans le questionnement
personnel, pas aux détriments de l’univers, des personnages. Se questionner sur
le fragile équilibre entre le bien-commun, la sécurité…nos intérêts individuels
ou collectifs, s’est bien mais il faut accentuer se questionnement en passant
par une exploitation plus approfondi de la société et des traits de caractère
ainsi que leurs nuances.
On peut dire que Stéréotypes est une histoire au profit
de l’action et non de l’univers ou bien des personnages. Pour un roman qui se base sur l’étude des
personnalités, je trouve que leurs représentations sont assez fades, survolés,
frôlant le cliché, le stéréotype dans toute sa splendeur, aucune nuance. Je n’ai
su m’attacher, m’identifier à aucun personnages. J’aurai vraiment aimé que l’univers soit mis
en valeur, à travers des personnages plus approfondis. Dommage que ce faut une
lecture juste agréable et pas plus.
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Stéréotypes
Gilles Abier
Acte Sud, junior
Je tiens à remercier Acte Sud et Babelio pour l’envoi de ce livre.
Je tiens à remercier Acte Sud et Babelio pour l’envoi de ce livre.
Je l'ai dans ma PAL. Je verrai bien mais après, il faut se rappeler que c'est du jeunesse et que c'est la première fois que je vois une dystopie en un tome unique. Enfin, je verrai bien
RépondreSupprimerIl aurait peut être du en faire un deuxième. Le fait que c'est du jeunesse n'excuse pas le manque de profondeur, d'exploitation. Je lis beaucoup de jeunesse ;)
SupprimerJe suis un peu passée à côté de ce roman, dommage :(
RépondreSupprimerJe suis légèrement passée à côté aussi lol
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