Londres, hiver 1989.
Un corps est retrouvé dans Hyde Park par la Metropolitan Police. La victime a gelé dans une position pour le moins inattendue : celle du Penseur de Rodin. Mais quelque chose cloche dans son regard : ce bleu intense, perçant...
Quelques jours plus tard, nouveau crime. Cette fois, ce sont les corps d’une mère et de son fils que l’on découvre, réplique exacte de la Pietà de Michel-Ange.
Londres va bientôt se transformer en musée macabre, mais personne ne le sait encore…
Le postulat de départ était des plus séduisants. Un tueur qui s’inspire des plus célèbres sculptures pour mettre en scène ses meurtres. Puis imaginé, Londres se transformait en musée macabre. J’étais vraiment impatiente de découvrir le nouveau jeu funèbre de Daniel Cole !
Finalement Pietà ne m’a pas réellement convaincu. Même si je ne nie pas le côté attractif avec l’art et les meurtres. C’est un fait, tu veux absolument découvrir qui se cache derrière ses mises en scènes sinistres, peut-être un peu crié au génie, voir à la folie…mais... Je m’attendais à quelque chose de plus trépidant, je suis clairement resté sur ma faim. Je m’attendais vraiment à quelque chose de plus grandiose, de plus machiavélique.
Pour tout vous dire, j’ai même trouvé Ragdoll plus réussi ! Il y avait au moins de la tension avec le compte à rebours, la deadline des futures victimes. On avait aussi un côté sanglant, un jeu de piste bien macabre. Sans parler des scènes de crimes était très visuels, tu n’avais pas besoin de dessins pour bien l’imaginer. J’ai attendu longtemps, j’attends encore le moment qui finira par réellement par me passionner.
Finalement, après réflexion, je trouve Pietà plutôt pauvre et bien fade en termes de tension, voire d’originalité. En fait, ce qui me dérange avec ce roman en particulier, c’est qu’on a particulièrement l’impression de lire un scénario. Cela manque cruellement de détails ! J’ai vraiment eu du mal à visualiser une bonne partie des scènes de crimes ! Ce n’est pas sanglant. Cela peine à être macabre. Puis il y a un manque de profondeur côté suspense et rebondissement. C’est le même schéma qui se reproduit encore et encore… On dénote aussi un manque de charisme flagrant côté personnages ! Ils sont terriblement clichés…
Bref, je m’attendais vraiment à quelque chose de plus
grandiose, de plus machiavélique. Tout est clairement sous exploité, c’est bien
dommage. J’espère que Les loups qui prend encore la poussière dans ma pile à
lire, me réconciliera avec Daniel Cole.
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